Mariage
au pays berbère : noces et rituels
Quand « Anbdou (la récolte) est bon, la saison estivale s’y
pare de toutes les couleurs ancestrales et devient le temps d’un
théâtre féérique par excellence. Un théâtre où toute péripétie de
rituel est une « invitation au voyage » à un monde « merveilleux
» qui laisse rebondir les véritables valeurs amazighes de solidarité,
de bon voisinage, d’hospitalité et d’amour..
Juste avant midi, le cortège est fin prêt. C’est la caravane de
« TAZOUDHA » : une femme âgée, élue par les parents du fiancé, prend
la tête du cortège, un plateau de bronze à la main rempli de henné
cru garni d’œufs durs ; derrière elle un cheval ou un mulet nu ;
la suite du cortège est composé de montures chargées de corbeilles
pleines, de boucs ou chevreaux et d’une petite foule de jeunes femmes,
les béndirs (ARKKOUTH) aux mains, chantant tout ce qu’elles avaient
répété pour l’occasion à la manière d’AHIDOUS.
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