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Le Festival National d'Ahwach |
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Vendredi 8 septembre :
Ahwach est un spectacle de danses, d’improvisations poétiques, de percussions et de chants individuels et collectifs faisant partie de la fête et de la vie sociale. C’est généralement un divertissement mais cela peut être également l’occasion de résoudre un conflit interne à la tribu. Chaque région a son propre Ahwach qui peut être mixte ou non, avec ou sans chant. Lorsque les deux sexes son représentés, le groupe des femmes est en face ou autour des hommes. Les rythmes sont variés et riches en accentuations. A la différence des Ahidûs, les percussionnistes occupent des rôles différents : tous les benadîrs (tambours) n’ont pas le même registre sonore. Celui du chef percussionniste est accordé plus haut afin de se distinguer et émerger du lot. Pour qu’un Ahwach soit bien conduit il est nécessaire d’avoir un râys percussionniste, un premier danseur (ou a’allâm) et le musicien joueur de flûte métallique (tal’uwât ou awwasa). Le musicien gère le rythme et débute son improvisation pour attirer l’attention et réunir les amateurs de l’Ahwach. Le poète lance les premiers vers et les répète jusqu’à ce que le choeur les assimile. Puis, quelques battements de percussion entament le cycle avec un mouvement de plus en plus accéléré. En Savoir plus
Les tribus Ahidûs vivent principalement dans le Moyen-Atlas et le Haut-Atlas oriental et parlent le tamazîght. Le groupe est généralement constitué par un grand cercle où, hommes et femmes, épousent les fluctuations du rythme des bendîrs (tambours) en reproduisant épaule contre épaule des mouvements corporels de plus en plus perceptibles. Les danses Ahidûs passent par plusieurs phases durant lesquelles hommes et femmes abandonnent leur corps aux vibrations des chants et au rythme orchestré par le percussionniste central. Pour passer d’une phase à une autre, le percussionniste lève son bendîr, le fait tourner plusieurs fois autour du pouce afin de la chauffer et d’entamer un nouvel ahidûs (chaque chant correspondant à une danse d’Ahidûs). C’est une occasion pour les hommes et les femmes de la tribu d’exprimer leur attachement aux valeurs et coutumes tribales. La légende raconte que deux amoureux, privés l’un de l’autre, pleurèrent tellement que deux lacs furent remplis (islî et tislît, i.e., le mari et la mariée). Le saint patron d’Imilchil offrit alors l’asile aux deux amoureux et prescrit à la tribu que plus rien n’entrave l’amour. C’est ainsi que chaque année la ville d’Imilchil organise le festival ou moussem des fiançailles. Ainsi, Ahidûs symbolise l’union et l’importance de la communauté.
Originaire de la palmeraie de Draa, cette troupe est composée d’homme et de femme. A travers l’histoire, ces tribus sont connues par la bravoure, le courage. La danse du sabre symbolise l’esprit guerrier. Les chants et les danses sont imprégnés de mysticisme et de mélodies, sur un rythme de tbal et du son de flûte.
Cette danse mystique et profonde révéle le désert dans son immensité. Originaire de M’HAMID, cette troupe annonce la poésie et tout le rituel qui accompagne les caravanes dans le désert.
Cette troupe est originaire de Zagora. Elle est composée d’hommes et de femmes, elle dénote toute la dynamique des chants et des mélodies dans les villages après les moissons et les événements locaux, son chef enflamme les foules. Le rythme et la cadence sont maîtrisés à travers un mouvement collectif utilisant les mouvements de jambes dans le nom de la troupe Rokba (genou). |
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