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Les arts populaires à Ouarzazate et sa région

  
Le terme folklore a été introduit en 1846 par l'anglais William Thoms, en remplacement de l'ancienne formule « popular antiquities ». Le terme fut rapidement traduit de façon littérale dans les langues scandinaves, ainsi qu'en allemand, par l'expression volkskunde. Le terme fut repris tel quel en français, l'usage de l'expression « traditionnisme » proposée à la place du terme anglais ayant rapidement été abandonné. L'acception du terme dans les différentes langues a varié suivant les auteurs, les régions et les époques. Pour certains, le folklore est le savoir que détient le peuple, alors que pour d'autres, c'est le savoir qu'on (les élites) possède sur le peuple, pris comme objet de connaissance. Souhaitant réconcilier les deux perspectives, certains ont proposé que le terme devait recouvrir les deux acceptions.

Arnold Van Gennep fut le premier à développer, en France, une base méthodologique pour l'étude scientifique du folklore et à circonscrire plus précisément le domaine d'étude de ce qui devait être une nouvelle discipline, portant elle-même le nom de son objet (le folklore désigne alors la science du savoir populaire autant que le savoir populaire lui-même). Bien que Van Gennep reconnaisse que les productions folkloriques sont toujours d'abord le fait de créations individuelles, il suggère lui aussi, à l'instar de Herder, de les traiter comme des productions collectives, dans la mesure où elles ont largement été adoptées par le peuple et sont l'œuvre d'un auteur anonyme.

Les traditions et les arts populaires sont très vivants à Ouarzazate. La musique est présente partout et accompagne réjouissances et cérémonies. Elle est intimement liée à la poésie et à la danse. Les danses folkloriques sont magnifiques et rythment la vie des tribus.

Voici les principales :

L'AHWACH des vallées du Haut-Atlas : les femmes forment un cercle qui entoure des hommes jouant du tambourin.
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L'AHAIDOUS du Moyen-Atlas : en cercle, femmes et hommes marquent le rythme à tour de rôle en frappant le sol.
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LES TASKIOUINES du Haut-Atlas, près de Ouarzazate : c'est une danse de guerriers, puissante et virile. Habillés d'une tunique blanche, une poire à poudre sur l'épaule, les danseurs marquent le rythme de leurs pas et claquent nerveusement des mains.


Le chant de l’Atlas et le cycle de la nature    

Dans les montagnes de l’Atlas, qui s’étendent sur une vaste superficie du territoire du Maroc avec une diversité qui donne des complexes aux géographes et aux ethnographes, c’est tellement vaste et complexe, les chants et les rythmes sont au quotidien souvent les relais privilégiés des gestes du travail : labeur, moisson, vannage, moulage, cuisson du pain, toison, construction, montage d’une tente....
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Raïss Belaïd : Pionnier de l’amarg, fameuse chanson berbère, poète et musicien de génie. Ses compositions, quant à elles, sont écoutées de génération en génération.
"Là où il passait, les femmes pleuraient. Certaines perdaient même connaissance", nous dit Lahcen Belhaj, réalisateur de films et de documentaires en soussi.
Lhaj Belaïd était un raïss. L’équivalent d’un mâalem dans la culture gnaouie pour les néophytes. Un maître de musique en somme.
Un raïss, compositeur, auteur et interprète, chef de troupe. Lui, était beaucoup plus que cela ....

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